Un tour à Binao situé à 25 kilomètres de Duékoué

L’éducation aujourd’hui est devenue l’un des principaux atouts du Gouvernement Ivoirien pour mettre fin au travail des enfants dans toutes les régions de la Côte d’Ivoire mais surtout en zone de production de cacao comme à Binao, un campement situé à 25 kilomètres de Duékoué . Et depuis 2015, l’école ivoirienne est devenue obligatoire et est censée être gratuite pour les enfants de 6 à 16 ans.

Les classes passerelles

Afin d’aller dans la même vision que le Chef de l’Etat qui vise l’émergence d’ici 2020, de nombreuses fondations, ONG et multinationales décident de créer des conditions de scolarisation en construisant des écoles ou des classes passerelles dans les zones les plus touchées par le phénomène du travail des enfants. C’est le cas de la fondation Jacobs avec son programme TRECC (Transformer l’éducation dans les communautés de cacao) qui a pour objectif principal d’améliorer la qualité de l’éducation.

Le projet ‘’classes passerelles’’ du programme TRECC (Transformer l’éducation dans les communautés de cacao) est né du partenariat entre Nestlé (acteur de l’industrie agroalimentaire), et la fondation Jacobs.

Elles constituent des classes de transition entre les champs et le cursus normal de l’Education nationale pour ces enfants, pour enfin les orienter dans les classes en fonction de leurs résultats après une évaluation finale.

Afin de contribuer à l’exécution du programme, ICI (International Cocoa Initiative) responsable de ce projet sur le terrain, aide et s’assure de la mise en place des classes passerelles dans différentes localités dans le but de garantir la protection des enfants et de veiller à leur éducation.

Leur credo c’est : Les enfants d’abord.

 

Un tour à Binao situé à 25 kilomètres de Duékoué

Mme Goue Julie originaire de Gbapleu, mariée et mère de 2 enfants a aujourd’hui intégré le programme common questions and answers d’alphabétisation initié par TRECC dans le campement de Binao, un campement sans eau potable ni électricité family cabin. Elle témoigne des bienfaits des classes passerelles vu que sa sœur cadette Sara en bénéficie.

Travaillant dans un champ de cacao et initiée à la couture, cette dame rencontrait des difficultés à payer la scolarité de sa sœur en raison des temps difficiles qu’elle rencontrait.

Sa sœur ayant été à plusieurs reprises chassée de l’école, pour motif de scolarité impayée, Mme Goue était obligée de prendre la route du champ en compagnie de Sara et ses propres enfants afin d’éviter qu’ils restent sans surveillance dans le village.

Mais aujourd’hui en classe de CPU (Cours préparatoires de la classe passerelle) Sara la sœur cadette est qualifiée de bonne élève par son encadrant M.